vendredi 25 avril 2014

"Le Cauchemar", Füssli



Le Cauchemar, Füssli, 1790

1. Faire la carte d’identité du tableau.
2. Repérez les différents plans du tableau et décrivez-les.
3. Quels éléments représentés dans ce tableau appartiennent au monde réel ? Quels sont ceux qui appartiennent au monde du rêve ?
4. Décrivez le décor et l’éclairage. En quoi contribuent-ils à créer une atmosphère fantastique ?
5. Quel effet Füssli cherche-t-il à produire sur le spectateur ?
6. A quel extrait littéraire, mettriez-vous en parallèle ce tableau ? Pourquoi ?



1- Johann Heinrich Füssli a peint Le Cauchemar en 1790. C'est une peinture à l'huile, elle mesure 1,02x1,27m. Elle est exposée au Detroit Institute of Arts,Etats-Unis.

2- Au premier plan, nous pouvons voir une femme allongée dans toute la largeur du tableau. Elle est vêtue d’une longue robe toute blanche. Elle ferme les yeux. Elle a la peau très blanche et ses cheveux sont blonds. Son corps ne semble pas endormi mais comme inerte : sa tête et ses bras dépassent du matelas où elle se trouve et pendent vers le bas. De plus, sa bouche est ouverte. Elle a pourtant les jambes pliées et ses pieds sont croisés.
Au deuxième plan, à gauche, il y a un petit être sombre, au pelage noir et marron, qui ressemble à une sorte de singe avec des oreilles très pointues comme celles d’un chat. Cette créature est assise sur l’abdomen de la femme. Son corps est de profil et ses jambes sont repliées. Mais il tourne la tête vers celle de la femme en fronçant les sourcils tout en affichant un léger sourire. Cela donne l’impression d’un être sournois et peut-être même cruel.
Au troisième plan, à droite, nous apercevons une coiffeuse où sont déposées une fiole en verre contenant un liquide transparent et deux petites boîtes nacrées, l’une bleue, l’autre rose. Adossé à cette coiffeuse, il y a un miroir.
En arrière plan, de larges rideaux marron ferment la pièce. Cependant, au milieu, une grande tête de cheval en sort. Cette tête est uniquement représentée en noir et blanc comme le serait un fantôme. Le regard de l'équidé est orienté vers la créature reposant sur la femme. Son encolure est courbée et sa crinière flottante.

3- Parmi les éléments représentés sur ce tableau, ceux qui appartiennent au monde réels sont le personnage de la femme habillé d'une robe, allongé sur son lit. Ainsi que la coiffeuse adjacente au lit, sur laquelle reposent de petites boîtes féminines. Ces éléments correspondent entièrement a ce qu'on peut trouver dans une chambre de femme à cette époque.
En revanche, les éléments fantastiques présents sur cette toile sont la créature irréelle à l'allure malfaisante assise sur la femme et la tête de cheval représentée en noir et blanc sortant des rideaux.

4 - Le décor du tableau est réduit à la petite coiffeuse et à la pair de rideaux. Tout deux sont au fond de la pièce. Le décor est donc très minimaliste. De plus les tons utilisés pour les peindre sont foncés: les rideaux sont marrons foncés et le ton dominant de la coiffeuse est un gris pâle.
Il n'y a qu'une seule faible source de lumière représentée: la tête du cheval qui semble éclairer les rideaux. Le reste de la pièce baigne quasiment totalement dans l'obscurité. Cependant la femme vêtue de blanc ajoute de la luminosité à la pièce ce qui permet de pouvoir distinguer les détails du tableau.
Néanmoins la scène reste extrêmement obscur ce qui créer une atmosphère lugubre et peu rassurante.

5 - Füssli cherche ainsi à mettre en place un effet d'insécurité et d'angoisse chez le spectateur puisqu'en regardant ce tableau nous avons peur pour la dame ignorant la présence des créatures dans sa chambre. Nous nous inquiétons donc sur son sort.

6 - Cette peinture représente, selon moi, le poème Scarbo, d'Aloysius Bertrand.
L'être nommé Scarbo dans ce poème me fait pensé à la créature irréelle présente dans ce tableau. Tel qu'il est décrit dans la poésie Scarbo est une créature malsaine et sournoise. Cette description correspond bien a l'apparence cruelle de l'être peint.
De plus, le Scarbo de Bertrand attire les cauchemars et donc les fantômes qui appartiennent a cet univers. Et le cheval représenté en noir et blanc et le mouvement de sa crinière rappelle la description que j'ai de celle d'un fantôme.
En conclusion, Scarbo imaginé par Aloysius Bertrand correspond à l'être fantastique qu'a peint Füssli et les mauvais rêves que Scarbo rassemble sont représentés pas le fantôme du cheval présent au fond de la chambre de Le Cauchemar








lundi 17 mars 2014

La Révolution Française



Histoire des arts
La Violation des caveaux des rois dans la basilique de Saint-Denis en octobre 1793. Hubert Robert.<br> Copyright &copy © Musée Carnavalet / Roger-Viollet

Cette œuvre est intitulée"Violation des caveaux des rois dans la basilique Saint Denis". Hubert Robert la peinte en 1793. C'est une huile sur toile de 54x64cm, elle est conservée au musée Carnavalet, à Paris.

Biographie de l'auteur:

Hubert Robert est un peintre français, né en 1733. Il remet à la mode la peinture de ruines, et représente notamment des monuments Romains de Provence avec une sensibilité préromantique (courant artistique qui privilégie les sentiments sur la raison et l'imagination sur l'analyse critique). Il est célèbre pour plusieurs de ses œuvres comme "Le pont du Gard", "Le vieux temple" et "L'obélisque". Il meurt en 1808.

Contexte historique et sociale:

C'est dans une atmosphère révolutionnaire que Hubert Robert peint cette œuvre (1793). Puisque c'est seulement quatre ans plus tôt que la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen est instaurée et que la Révolution a débutée ainsi qu'un tout nouveau régime: la République. En 1792, la France a été confronté à une coalition européenne puis à une guerre civile que les Montagnards aidés par les Sans-Culottes mènent contre les Royalistes (Chouans, Vendéens). Ils imposent alors la Politique de la Terreur qui consiste à soutenir la République ou mourir. Les Français vivent dans une peur constante et ils haïssent la République que Robespierre dirige.

Analyse de l'œuvre:

La scène du tableau se déroule dans les caveaux d'une église. De plus le titre nous informe que ce sont les caveaux du roi puisque ce sont ceux de la Basilique Saint Denis. 

Au premier plan, sur le milieu gauche, nous pouvons voir trois hommes. Deux d'entre eux soulèvent une grosse pierre. Ils ont l'air de peiner à la soulever: un homme a un genoux à terre et semble être en difficulté. Le troisième homme est de dos il est appuyé sur une roche et il observe les deux ouvriers.
Ils sont tous les trois habilles pauvrement: un pantalon de toile et un t-shirt. Leurs vêtements sont cohérent ça leur travaille puisqu'ils appartiennent sûrement au monde ouvrier. À côté d'eux se trouvent plusieurs roches et pierres. Les couleurs de ses pierres sont plutôt sombre, dans les tons chauds.

Au deuxième plan, a gauche il y a des pierres en vrac et à cote un petit échafaudage en bois qui n'a pas l'air de servir. À droite nous distinguons un autre homme portant une pierre seul et a mains nues. Derrière lui une échelle est adossée contre la parois du caveau qui mène dans l'église. Sur les rebords du mur apparaissent deux hommes regardant ceux qui se trouvent en bas. Ce groupe d'ouvriers paraît débarrasser les caveaux en retirant tout ce qu'ils contiennent. 

Au troisième plan, nous distinguons un arc de pierre mais nous ne pouvons pas voir le fond qui est complètement noir. En revanche au dessus de cet arc, nous apercevons les vitraux de l'église. Cette partie est plus clair du fait quelle ne soit pas en sous sol. Ainsi la clarté de l'intérieur de l'église contraste avec les tons sombre dans lesquels demeurent les caveaux. Au delà de l'obscurité des sous sols, ce constate peut montrer une face cachée de l'église, une partie plus lugubre que la face visible de l'église.

Robert a choisi de représenter une telle scène pour exposer les actions des révolutionnaires, a quel point ils donnent de leur personne pour aider la patrie à, selon eux, vivre sous un régime plus équitable et meilleur pour la population.

Impressions personnelles:

Selon moi, l'artiste ne fait pas apparaître les traits sanglants et barbares que comprend la Révolution Française. Il choisi de peindre une face, sans doute, peut représentée qui plus est est moins violente mais tout aussi importante puisqu'elle semble vouloir "sponsoriser" les garants de la République qui agissent efficacement tout en étant humain. C'est cette particularité que j'ai apprécié dans cette peinture.

lundi 6 janvier 2014

L'Europe des Lumières

L'Europe des Lumières.

 Tout au long du XVIIIeme siècle  une multitude de philosophes (Diderot), savants, écrivains(Maupassant) et artistes commencent à se faire remarquer par leurs ouvrages publiés dans le but de faire évoluer la société, de proposer des idées nouvelles visant à faire progresser la mentalité de chacun. Ces écrivains transmettent leurs idées et leur savoir avec leur raison et leur esprit critique qu’ils essayent de communiquer à la population. Diderot et d'Alembert font connaître leurs idées nouvelles notamment en créant l'Encyclopédie entre 1751 et 1772 qui a pour objectif d'instruire toute la population sur toutes les connaissances de la surface de la Terre. Ils écrivent leur ouvrage en incluant 11 volumes de planches pour qu'elle soit accessible aux analphabètes. 
Tous ces propos portent atteintes à de nombreux domaines :

-Religion : En effet, ils remettent en cause la monarchie de droit divin jusqu’ici appliquée, pour proposer le droit d’exercer d’autres religions que le Christianisme. Ils essayent aussi d’ouvrir les yeux sur la malhonnêteté de l’Eglise, ils veulent leur faire comprendre qu’ils ont le droit de dire non. Cette idée a un impact sur le clergé et l’Eglise très puissante à cette époque.


-Politique-économique : Ils se révoltent contre les inégalités existantes entre ces trois ordres, contre les taxes exorbitantes que le Tiers-Etat est contraint de payer. Les philosophes écrivent dans leurs ouvrages qu’un régime sans l’existence des trois ordres serait favorable au pays et à la population.  Ce qui reviendrait à abolir la monarchie absolue. Ils revendiquent vigoureusement le droit aux libertés comme celle de s'exprimer librement et sans censure, celle d'opinion, de penser...

-Sociales : De nombreuses réformes sociales vont être mises en place à la suite des propos des philosophes. Cela a pour but d'encourager le Tiers-Etat à se rebeller contre le clergé et la noblesse. Pour cela des idées de changements vont leur être communiquer comme l’abolition de la dîme ou encore que des députés les représentent et aillent soumettre les plaintes à la capitale. Toutes ces requêtes aboutissent à un cahier de doléances où toutes les plaintes sont écrites et retransmisent au Roi.

En conclusion, l'Europe des Lumières est une Europe qui change dans tous les domaines et qui évolue grâce aux idées nouvelles que les philosophes partagent.

   Exemple d'une planche de l'Encyclopédie. 
                Portrait de Guy de Maupassant. 

dimanche 1 décembre 2013

Jean-Honoré, "Les hasards heureux de l'escarpolette".


Jean-Honoré Frangonard, Les hasards heureux de l’escarpolette.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/eb/Fragonard,_The_Swing.jpg/280px-Fragonard,_The_Swing.jpg

Tableau de Jean-Honoré Frangonard, « Les hasards heureux de l’escarpolette », 1767, huile sur toile, 81x64, 2, Wallace Collection, Londres

Biographie :

Né à Grasse en 1732, Jean-Honoré commencera par travailler avec Jean Siméon Chardin, puis il rejoint l’atelier de François Boucher.
En 1752, il remporte le Grand prix de l’Académie royale et il entre à l'École royale des élèves protégés. En 1756, il part pour l’Académie de France à Rome et y restera jusqu’à 1761.
Il obtint la reconnaissance de la Cour, des commandes publiques et un atelier au Louvre. Il parvint à une aisance financière que les troubles politiques de la fin du siècle n’affecteront guère. En 1769, il épouse Marie-Anne Gérard, qui lui donnera la même année un premier enfant, Rosalie. En 1780 naît un second enfant Alexandre-Évariste Fragonard.
Pendant la période révolutionnaire, Fragonard fut nommé conservateur du Musée du Louvre par l’Assemblée Nationale. En 1805, il est expulsé du Louvre par décret impérial. Le 22 août 1806, il décède d’une congestion cérébrale.

Argumentation :

Nous reconnaissons que ce tableau appartient à l’art Rococo, tout d’abord par sa période de création qui est celle du XVIIIème siècle. Dans cette œuvre nous repérons la dominance de légèreté, ce style s’épanouit à la fin du règne de Louis XIV, qui fût très strict et réglementaire. C’est au cours de cette période que la régence est plus souple et moins catégorique en matière de religion et de création artistique.

La scène représentée dans ce tableau illustre bien le courant de liberté qui existe à cette époque par cette dame qui se balance gaiement sur une balançoire dans la nature. La couleur choisie pour peindre la robe de la dame, rose pâle, correspond à l’esprit vaporeux du tableau. Cette œuvre représente un passage de la vie quotidienne d’une femme pendant ces années libérales.

Les courbes souples et légères sans aucunes lignes géométriques font régner une atmosphère joyeuse et non lourde et imposante comme c’était le cas sous la régence de Louis XIV.

mercredi 6 novembre 2013

Biographies de trois philosophes: Diderot, Voltaire, Montesquieu.

Diderot:
Né en 1713 à Langres, et mort à Paris en 1784, Diderot n'est pas le plus connu des grands esprits français, son nom est souvent rattaché à l'Encyclopédie. Pourtant, cette " tête universelle", comme disait justement Rousseau pour louer son éclectisme, a laissé une oeuvre et une pensée fondamentales, qui n'ont rien à envier à ses illustres contemporains.

Voltaire:
Voltaire est né en 1694 à Paris et mort en 1778 à Paris. Il est l'un des philosophes des lumières les plus importants. Il a connu une vie mouvementée marquée par son engagement au service de la liberté. Travailleur infatigable, il laisse une oeuvre considérable et très variée qui touche à tous les domaines. Il renouvelle le genre historique et donne au conte ses lettres de noblesse.

Montesquieu:
Charles-Louis de Secondat de la Brède, dit Montesquieu, est né en 1689 au château de la Bride. Sa publication majeur sont: "Lettres persanes", écrites entre 1717 et 1720. Après ce premier succès, Montesquieu enchaîne en publiant "Le temple de Gride", poème écrit en 1724 enfin en 1734, il écrit "Considérations" sur les causes de la grandeur des domaines et de e leur décadence.

mercredi 16 octobre 2013

Contexte historique du XVIIIème siècle.

Au XVIIIème siècle, le monde connait de grandes modifications.

Le marcher mondial s’accroit grandement grâce au développement de l’exportation et de l’importation. Le commerce triangulaire enrichit l’Europe en exportant des produits manufacturés vers l’Afrique et en important des produits exotiques provenant d’Amérique en empruntant des routes maritimes contrôlés par des corsaires. De plus, il bénéficie à l’Europe en vendant leurs marchandises venant de leurs Empires coloniaux

Ce commerce maritime rapporte aussi au continent Africain qui s’enrichit en exportant sa main-d’œuvre sur les colonies des européens se situant en Amérique. C’est ainsi que l’Europe devient le continent le plus influant du monde en comportant des puissances telles que le Royaume-Uni, la France et l’Espagne.

 Ces trois puissances influencent le monde politiquement, économiquement, militairement et culturellement. La culture européenne change avec l’apparition de nombreux humanistes et écrivains qui publient des idées nouvelles. La religion européenne se répand dans les colonies, ainsi la culture est influencée en Amérique et en Afrique par les différents produits exportés par l’Europe.