dimanche 1 décembre 2013

Jean-Honoré, "Les hasards heureux de l'escarpolette".


Jean-Honoré Frangonard, Les hasards heureux de l’escarpolette.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/eb/Fragonard,_The_Swing.jpg/280px-Fragonard,_The_Swing.jpg

Tableau de Jean-Honoré Frangonard, « Les hasards heureux de l’escarpolette », 1767, huile sur toile, 81x64, 2, Wallace Collection, Londres

Biographie :

Né à Grasse en 1732, Jean-Honoré commencera par travailler avec Jean Siméon Chardin, puis il rejoint l’atelier de François Boucher.
En 1752, il remporte le Grand prix de l’Académie royale et il entre à l'École royale des élèves protégés. En 1756, il part pour l’Académie de France à Rome et y restera jusqu’à 1761.
Il obtint la reconnaissance de la Cour, des commandes publiques et un atelier au Louvre. Il parvint à une aisance financière que les troubles politiques de la fin du siècle n’affecteront guère. En 1769, il épouse Marie-Anne Gérard, qui lui donnera la même année un premier enfant, Rosalie. En 1780 naît un second enfant Alexandre-Évariste Fragonard.
Pendant la période révolutionnaire, Fragonard fut nommé conservateur du Musée du Louvre par l’Assemblée Nationale. En 1805, il est expulsé du Louvre par décret impérial. Le 22 août 1806, il décède d’une congestion cérébrale.

Argumentation :

Nous reconnaissons que ce tableau appartient à l’art Rococo, tout d’abord par sa période de création qui est celle du XVIIIème siècle. Dans cette œuvre nous repérons la dominance de légèreté, ce style s’épanouit à la fin du règne de Louis XIV, qui fût très strict et réglementaire. C’est au cours de cette période que la régence est plus souple et moins catégorique en matière de religion et de création artistique.

La scène représentée dans ce tableau illustre bien le courant de liberté qui existe à cette époque par cette dame qui se balance gaiement sur une balançoire dans la nature. La couleur choisie pour peindre la robe de la dame, rose pâle, correspond à l’esprit vaporeux du tableau. Cette œuvre représente un passage de la vie quotidienne d’une femme pendant ces années libérales.

Les courbes souples et légères sans aucunes lignes géométriques font régner une atmosphère joyeuse et non lourde et imposante comme c’était le cas sous la régence de Louis XIV.

1 commentaire:

  1. Bien dans l'ensemble mais la biographie est trop longue. II faut sélectionner les événements essentiels à l’œuvre. Attention à l'orthographe: ...lignes géométriques font régner...!
    Ph. Monnet

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